Les perspectives de développement rapide de la filière cacaoyère, avec les ambitions du gouvernement camerounais qui visent à doubler la superficie cultivée en seulement une décennie, à partir de la date butoir du décompte de la déforestation par la réglementation européenne, oblige les petits producteurs, le secteur privé et l’Etat, à prendre des précautions pour s’assurer que le cacao issu des nouvelles plantations soit éligible à l’entrée dans l’Union européenne. La présente étude est conduite dans un contexte marqué par l’adoption du Règlement européen sur les Produits sans Déforestation1 (RDUE), qui vise à réduire l’empreinte écologique des consommateurs européens, par l’imposition de restrictions dans l’accès au marché de l’Union européenne pour certains biens dont le processus de production peut considérablement affecter le couvert forestier des pays d’origine.
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