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Le prix du bien-être bagyeli
Bagyeli community leader Solange NGO BAKOUME, from Kilombo, Ocean Division (Cameroon), tells us about the impacts of agro-industrial pollution in her community.
A Kabilone, village Baka à l’Est Cameroun, la transformation des graines de moabi en huile est la principale activité des communautés locales. Huile très prisée et pleine de vertus, l’essence qui permet sa production est malheureusement en sursis, du fait des grosses firmes forestières en quête d’essences rares et parfois au centre de la vie des populations vivants autour de la forêt. Alors que l'exploitation forestière bat son plein au Cameroun, le CED espère faire entendre raison aux instances décisionnelles du Cameroun, d’Afrique Centrale et aux pays consommateurs des essences rares telles que le moabi, afin qu'ils comprennent le tord causé aux communautés les plus vulnérables de la forêt.
Oding est un village situé à 30 km de l'arrondissement de Djoum, dans le Sud Cameroun. La communauté Baka qui y vit essaye tant bien que mal de se conformer aux mesures édictées par le Gouvernement dans la lutte contre le corona virus. Elle a été assistée par des agents communautaires formés dans le cadre du projet CV4C (Voix des citoyens pour le changement), afin d'apporter un appui informationnel et pratique aux communautés rurales parfois délaissées lors d'opérations de sensibilisation par les acteurs étatiques.
In Cameroon, there is a fundamental problem, buried into the soil. Fertile land, plentiful resources are the issue. Operating companies fight to seize every hectare of forest. At the expense of the environment, and the local populations.
Au Cameroun, il existe un problème fondamental, enfoui dans la terre. Fertiles, pleines de ressources, les terres sont le problème. Des sociétés d’exploitation s’arrachent chaque hectare de forêt. Aux dépends de l’environnement, et des populations locales.
Au Cameroun, il existe un problème fondamental, enfoui dans la terre. Fertiles, pleines de ressources, les terres sont le problème. Des sociétés d’exploitation s’arrachent chaque hectare de forêt. Aux dépends de l’environnement, et des populations locales.
La plateforme Obster rassemble des données sur les différents usages des terres dans les secteurs forestiers, miniers, agro-industriels en passant par les grandes infrastructures. L’observatoire fournit un cadre d’analyse des menaces existantes et potentielles sur les forêts et les terroirs villageois, il est à la fois un outil de suivi permanent mais aussi un outil de plaidoyer stratégique du fait de son accessibilité au large public et de sa vulgarisation auprès des communautés et Organisations de la Société Civile (OSC). Elle a été développée avec le soutient de la FAO, dans le cadre du projet "AGIR SUR LES DEFIS DE L’APV « Exploitation illégale et changement du couvert forestier dans le cadre d’investissements non-forestiers »
Le Cameroun abrite une diversité de formations végétales et zones agro écologiques, et n’a cessé de susciter un grand intérêt des investisseurs dans le secteur agro-industriel depuis plusieurs décennies. Le développement de la monoculture industrielle amorcé depuis la période coloniale s’est très souvent fait au prix de la dépossession des communautés locales et autochtones de leurs terres. Avec plus de 20 000 000 d’habitants dans le pays, la spéculation foncière s’intensifie même en zone rurale, créant ainsi en cadre propice à l’accaparement des terres. Les communautés riveraines des zones de développement de la monoculture subissent de plus en plus les effets négatifs de ces pratiques.
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