Nous avons réussi à intégrer la question autochtone dans l’agenda des bailleurs de fonds, des gouvernements et du secteur privé en Afrique centrale dans un contexte où les gouvernements ne reconnaissaient pas le statut d’autochtones aux communautés « Pygmées » (Baka, Bagyeli, Bakola et Bedzang) et Mbororo conformément au droit international. Des plans de développement pour les peuples autochtones ont été élaborés et mis en œuvre (Programme Sectoriel Foret Environnement, Programme National de Développement Participatif au Cameroun). Grâce à des projets d’envergure tels que le pipeline Tchad-Cameroun, nous avons obtenu de ces Etats de tenir compte des spécificités de ces groupes sociaux. Nos actions de plaidoyer ont permis d’intégrer les spécificités des peuples autochtones dans les reformes, les lois, les programmes et les politiques en Afrique Centrale. Il s’agit notamment de la loi portant protection des droits des peuples autochtones au Congo adoptée en 2012. Nous poursuivons le plaidoyer pour l’intégration des spécificités des peuples autochtones dans les reformes foncières et forestières en cours au Cameroun.